Dans mon dernier article intitulé « Qu’est-ce qui nous empêche de rechercher une meilleure qualité de l’air intérieur ? », le coût et l’impact peuvent constituer une petite partie de la raison, mais ce qui nous freine réellement, c’est que nous ne savons pas ce que la qualité de l’air intérieur peut nous apporter.
Dans ce texte, je parlerai donc de cognition et de productivité.
Cognition,
On peut la décrire comme suit :

Depuis "Étude d'exposition contrôlée des environnements de bureaux écologiques et conventionnels, parJoseph G. Allen, Piers MacNaughton, Usha Satish, Suresh Santanam, Jose Vallarino et John D. Spengler«
Ces fonctions doivent être testées dans trois conditions : Conventionnelle (concentration de CO2 945 ppm, COVT 500-600μg/m³, 20 CFM/personne), Vert (concentration de CO2 700 ppm, COVT 50μg/m³, 20 CFM/personne) et Green+ (concentration de CO2 500 ppm, COVT 40μg/m³, 40 CFM/personne).
Résultat ci-dessous :

Depuis "Étude d'exposition contrôlée des environnements de bureaux écologiques et conventionnels, parJoseph G. Allen, Piers MacNaughton, Usha Satish, Suresh Santanam, Jose Vallarino et John D. Spengler«
Les scores des fonctions cognitives étaient supérieurs dans les bâtiments écologiques par rapport aux bâtiments conventionnels, et ce, pour les neuf domaines fonctionnels. En moyenne, les scores cognitifs étaient supérieurs de 61 % le jour de la visite des bâtiments écologiques et de 101 % les deux jours de visite des bâtiments écologiques et « plus écologiques » par rapport au jour de la visite des bâtiments conventionnels.
Être plus performant cognitivement au travail signifie avoir de meilleures performances, ce qui peut se traduire par une productivité accrue.
Une étude menée aux États-Unis montre que, comparés à la distribution des salaires des employés de bureau, ces percentiles correspondent respectivement à des salaires de 57 660 $ et 64 160 $, soit une différence de 6 500 $. En appliquant ces données aux postes de direction, l'écart salarial à ces percentiles est de 15 500 $.

Depuis "Implications économiques, environnementales et sanitaires de l'amélioration de la ventilation dans les immeubles de bureaux, parPiers MacNaughton, James Pegues, Usha Satish, Suresh Santanam, John Spengler et Joseph Allen«
De plus, les risques liés aux arrêts maladie, aux maladies infectieuses, à la grippe et à la pneumonie n'ont pas encore été pris en compte. Ces facteurs auront également des répercussions sur les capacités cognitives et la productivité.
En conclusion, même avec des estimations prudentes, l'augmentation de la productivité d'un employé est plus de 100 fois supérieure aux coûts de mise à niveau.
Dans le prochain article, nous parlerons de la qualité de l'air intérieur et de ses conséquences sur la santé !
Merci!
Date de publication : 24 février 2020